Je suis passé à la bibliothèque, histoire de sortir un peu de la maison. Depuis quelques mois, j'ai recommencé à lire des bandes dessinées, un genre littéraire que j'avais négligé ces dernières années. Pourquoi ? Je ne sais pas. Trop occupé à bosser, à m'occuper d'ÉLP éditeur, à mettre du contenu sur mes sites Web.
Lire des bédés me détend. Lire des bédés me permet de pénétrer des mondes de manière plus réaliste que la lecture des romans. Et c'est en cela que la lecture de bédés est une activité plus reposante. Plus besoin de visualiser les images : on plonge de manière instantanée dans la Rome antique, on pénètre au cœur du Moyen-Âge, on navigue dans un monde intersidéral composé de plusieurs planètes. Bref, un peu moins d'effort...
Par ailleurs, lire des bandes dessinées me ramène à l'image, pas à celle des réseaux sociaux, non, dont nous sommes saturés, mais plutôt à celle de l'art visuel, parce qu'un illustrateur de bandes dessinées - et vous le savez sans doute mieux que moi - s'avère aussi un artiste accompli, à l'instar des peintres, des sculpteurs, etc. Quant au texte, à la narration textuelle, si vous voulez, elle relève de la scénarisation, comme au cinéma. Et tout l'art du narrateur consiste à laisser parler l'image, donc à employer le moins de mots possibles, tout en s'assurant que le lecteur comprenne bien ce dont il s'agit. C'est vraiment comme au cinéma, et les qualités d'un bon film, comme celles d'une bonne bande dessinée, sont souvent les mêmes.
Voilà, donc. Je me suis remis à la lecture des bédés et, franchement, ça me manquait...
2024-09-13 : lecture, bandes-dessinées